lundi 19 janvier 2009

10 mots de la Francophonie 2009
Prêtez-vous au jeu !


Dans le cadre de la Quinzaine de la Francophonie 2009, la CONFEMEN propose aux élèves des niveaux primaire et secondaire du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal un concours de rédaction autour des dix « mots pour demain » sélectionnés par l'Organisation internationale de la Francophonie en 2009 :

ailleurs, capteur, clair de Terre, clic, compatible, désirer, génome, pérenne, transformer, vision.

Les élèves, professeurs et chefs d'établissements de ces quatre pays doivent se référer à la page du Concours sur le site de la CONFEMEN.

Cependant, afin de permettre à tous ceux qui le souhaitent de se prêter au jeu du Concours des 10 mots de la Francophonie, la CONFEMEN convie les amoureux de la langue française à rédiger un texte, en vers ou en prose (poésie, chanson, rap, essai, nouvelle, conte, lettre, journal, éditorial, allocution, etc.), qui les projette dans le monde de demain. Ce texte devra contenir les dix mots de la Francophonie 2009 et être soumis sur ce forum avant le 13 mars 2009. Les textes publiés courent la chance d'être sélectionnés pour publication dans le recueil du Concours des 10 mots 2009.

Pour soumettre un texte, veuillez cliquer sur le lien "Commentaires" au bas de ce message et inscrire le titre de votre texte, le texte en lui-même ainsi que vos noms, titre et ville d'origine (facultatif).

En affichant un texte sur ce forum, vous acceptez que ce texte soit public et vu de tous et autorisez la CONFEMEN à le reprendre dans son recueil du Concours des 10 mots 2009. S'ils sont disponibles, les noms, titre et provenance de l'auteur accompagneront son texte.

Pour en savoir davantage sur la CONFEMEN, visitez le www.confemen.org.

Bonne rédaction !

9 commentaires:

  1. Ce monde laisse à désirer.
    Viens donne-moi la main, allons à la fête des mots,
    Au clair de terre désert de communication
    Où l'ailleurs et l'ici seront là pour satisfaire au désir de communier,
    Transformer nos nationalisme étroits,
    Nos régionalismes artificiels,
    En une vision planétaire,
    Où nous serons les capteurs d'énergies pérennes
    Pour demain, nos deux mains solidaires.

    Ô Désir sidéral ! Habite-nous en un Gondwana de génome,
    Où en un seul clic, le Maure, le Mongol, le Nègre, le Toubab
    Aux pas de danse, aux gestes de prière compatibles,
    En une seule voix, sur la même voie céleste,
    Bâtiront, contre ceux qui cliquent sur gâchette
    La Citadelles des Saintes Espérances.

    Abdrahmane DJIMÉRA
    Professeur de lettres au lycée de Pikine
    Coordonnateur du RESACLAP pour la région de DAKAR

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  2. Hier
    Aujourd’hui
    Demain ?

    D’un simple clic, il est possible aujourd’hui de revoir la vision Apocalyptique d’un splendide clair de terre.L’homme ne peut s’empêcher de dire “c’est beau’’ ! Un beau succès pour le génome humain tout entier, tant rêvé par Galilée déjà, ailleurs dans le temps, mais qui, faute d’un capteur compatible avec les réalités du moment, ne pu que désirer transformer l’idée pérenne pour l’époque d’une terre plate !

    Slamicalement vôtre
    SEGO Képhas Louis Sègla
    Cotonou -Bénin

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  3. À ma mère

    Tu es la plus belle des reines
    Toi seule, tu sus calmer mes peines...
    ... douleurs et migraines

    D'ailleurs, pourquoi manquerais-je de témoigner mon amour filial ?
    Moi qui fus "capteur" de ta chaleur et de ton réconfort durant ces nuits glaciales ?

    Et toi ma mère, mon arc-en-ciel
    Je veux transformer mes sentiments, aussi hauts que le ciel,
    En t'écrivant ce qui m'est essentiel.

    À toi ma mère, ceci n'est qu'un petit récit
    Pour te montrer ma vision, mon amour et mes soucis
    Avec joie et cris

    Puisse ce poème être un petit clic
    Et rendre cet amour pérenne et public

    À toi que je chéris
    Parmi tout ce qui périt
    ... Maman, merci.

    Salif

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  4. Cantique pour Demain

    Ici, là-bas et ailleurs
    Le même besoin immense de chaleur,
    De sensibilité et de diversité.
    Désirer se couvrir contre ce froid glacial,
    Contre ce glacier statique et englobant,
    Quoi de plus naturel et compatible
    Avec la vision des mots pour Demain.

    Se passer le mot en un clic
    Pour des actions partagées et pérennes
    Autour de ce riche génome,
    Telle est notre devise de capteurs
    Attachés à transformer la Maison commune
    En un clair de terre, lumière du monde.

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  5. Voyance rimbaldienne ou (Demain, hier)

    En cet instant où le clair lunaire
    Volait l’orgueil de la Nuit, parée de son voile, noire,
    Les cils ténébreux de mes paupières
    Se rabattaient sur le blanc immaculé de mes astres.

    Les étoiles vénéraient la reine que fut la Nuit,
    Tandis que mon âme dans un ailleurs luit.
    Ma raison dans une vision, un songe futuriste,
    Perdit sa logique et erra, avant-gardiste,

    Un capteur l’élevait au-delà des cieux,
    Et dans son bassin l’avait recueillie.
    L’autour s’était par magie
    Transformé, et ne me rappelait plus nos lieux.

    Dans mon œil encore ébloui,
    Se miraient des créatures inouïes,
    Au génome jusque-là inconnu,
    Et pérennes dans ces cités mues à l’allure de Mu.

    La machine dans son cours se raidit,
    Et j’eus l’impression qu’à ces autres humains j’arrivais.
    Hélios, Mars et Vénus s’étaient vers eux retournés,
    Et de leurs Lumières recevaient le clair de Terre.

    Dans ma nature ingénue et soudain nue,
    La catapulte m’envoya au dehors,
    Avant qu’une voix numérique austère
    Chercha à s’enquérir de ma visite, mon but.

    Tombant, m’accoudant et me relevant,
    J’évoquais longuement quelques bribes de nos savants;
    Musique verlainienne et rythmes senghoriens
    Me vinrent à la langue et affluaient.

    La voix se tut, presque grave,
    Un soupir mien, un clic mien, et, un mot sien:
    Compatible! En un de ces élans de grêve,
    Je fus précipité, téléporté, dans le gouffre du rien.

    En cet instant où l’astre solaire
    Volait l’innocence de la Nuit, perdant son châle,
    Le blanc immaculé de mes astres
    Dépliait les chimères ténébreuses de mes cils.

    Les contemporains à moi venaient ;
    A leurs questions incongrues
    Ces désirés mots seulement répondaient:
    « Je les ai vus ! »

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  6. Fidèle à mes rendez-vous nocturnes à la Grande Bibliothèque Electronique, je descendis à l’étage interdit. Comme j’étais la fille du responsable de la G.B.E., tous les accès m’étaient permis ; cependant, à l’heure où je m’y rendais, ce n’était sans doute pas autorisé. Cet étage comprenait en effet toutes les archives du monde ancestral où la vie fut autrefois possible. Bien qu’aujourd’hui, nos ancêtres soient reniés pour leurs fautes, leur mode de vie et leur existence éveillait ma curiosité.

    A peine eus je fait un pas à travers les rayons, un capteur détecta ma présence et activa instantanément l’éclairage. Je retrouvai sans difficulté le livre électronique où je m’étais arrêtée la veille et je reprise mon analyse de l’article « Terre ». Les habitants de cette planète étaient appelés « humains », leur vision du monde et d’eux-mêmes était égocentrée, leur façon irrespectueuse de se comporter envers eux-mêmes et leur planète était une idée rabâchée dans les archives. Se croyant supérieurs à tout, ils se détruisirent et détruisirent la chose la plus importante qu’ils possédaient : le pouvoir de faire la vie. Malgré leurs nombreux défauts, je les avais tant disséqués que j’avais réussi à trouver quelque chose que je leur enviais. Les « humains » avaient le pouvoir de s’aimer, de ses lier d’amitié, de se désirer. Ils éprouvaient des sentiments. Bien qu’ils se soient haïs de plus en plus vers la fin de leur monde, il fut un temps où ils purent éprouver de l’amour les uns pour les autres.

    Je regrettais simplement que dans tous les livres qui nous restaient de ce temps, le mode d’emploi des sentiments ne fut pas transcrit, car ici, sur Ailleurs, les sentiments n’existent plus. On ne se déteste pas plus qu’on ne s’aime. Cette méthode fut trouvée et appliquée dans le but de pérenniser notre espèce. Pourtant, j’ai lu précédemment que, pour procréer sur Terre, se mettait en place tout un mécanisme qui prenait neuf mois et qui ne fonctionnait pas systématiquement. Il est certain que la technologie des « humains » laissait à désirer. Aujourd’hui, sur Ailleurs, pour avoir une descendance, il suffit de créer un Gnome (petit être qui se transforme et grandit en deux jours) ; pour cela, la personne qui souhaite procréer, qu’elle soit mâle ou femelle, doit trouver les génomes d’une personne compatible et se les faire implanter.

    Mais il se fait tard, Père va s’inquiéter. Je passe quand même à ma partie préférée de l’étage terrestre : c’est ici qu’on a regroupé toutes les représentations photographiques, filmographiques et autres de la Terre. A chaque fois, en regardant ces images, je me dis que les « humains » ont perdu quelque chose de très important… J’aurais tant voulu voir un clair de Terre !

    D’un clic, accompagné d’un soupir, le livre se referma, je quittai la G.B.E. et je me remis à rêver de cette planète.

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  7. Lamentation

    Quand lors des nones viennent à moi les luxures
    M’aspirant dans leurs tourbillons d’appas morbides,
    M’apparaît une vision, phtisique sculpture,
    Dans ma cahute pompeuse en quinquets avides.

    Je suis dès lors le stryx, pérenne et déhalé
    Par l’éclair viride des nuits de sabbat.
    Et mon génome s’illune dans les allées
    Bleuâtres, en bel adonis aux mille ébats.

    Mes fanons me rappellent à ma gueuserie
    Car le noir m’a désiré, les névés banni.
    Oh que mon clair de terre n’est que tromperie,
    Ployant sous un Atlas corrompu et fini.

    Famélique, j’arpente les ruches mondaines,
    Stigmatisé par ses sérails dénués d’âme
    En quête de pain pour quoi je crierais Amen
    Pour hélas douze effarés, qui sous l’hiver crament.

    Et quand d’ineffables tonnerres me laminent,
    Seules les immondices moulues en ribote
    Me rendent; et j’ai tantôt connu les divines
    Potences des pièces de monnaie qui sursautent.

    Oh que j’aurais voulu être ces faux nantis,
    Tartufes qui par leur bourse ont des gouges,
    Qui d’un clic à l’envi envoient des repentis,
    Sirotant leur champagne dans des musqués bouges.

    Dès lors mes chimères furent fjords tempérés,
    A l’ombre d’euphémismes de Barca gelé;
    L’océan déverse sous l’éther lacéré
    Dans ma yole panadive ses flots violet.

    Ce sort funeste auquel je ne suis compatible
    Transforme mon atonie en fiel ardent.
    Pourquoi n’entends-tu pas mes litanies de bible,
    Oh toi, Dieu d’ailleurs veillant sur les fils d’Adam?

    Je m’en vais damner tous ces capteurs misanthropes
    Dans mon pâtis à la grève sidérale.
    Je m’en vais autour de chrysanthèmes myopes
    Dormir en paix devant les séraphins vénals.

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  8. Je t'aperçois et clic !

    Mon cœur en liesse
    Capteur de foudre
    Nous désire ailleurs

    À la lumière bleutée du clair de Terre
    Délestés de leurs chromosomes solitaires
    Nos génomes se révèlent, compatibles

    Nos visions solidaires, pérennes
    Apaisent nos âmes tourmentées
    Transforment nos fragments de déréliction
    Et font de notre union un lieu de prière.

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  9. Demain

    L’astronaute agita ses mains,
    Pour dire son dernier au revoir .
    Souriant mais dans son cœur,
    Il désirait rester,
    Arriver sur la lune
    Il n’osa pas descendre,
    Mais il descendit inconscient
    Et clic !
    Il vit une soucoupe
    Devant le clair de terre.
    Elle ressemblait beaucoup
    A la Terre voisine
    Elle se posa sur celle-ci
    Cet atterrissage dura longtemps
    Une fois celle-ci arrivée
    Sa vue se pencha
    Sur elle
    Une plante qui venait d’ailleurs
    Etait là, derrière lui
    Soudain il se retourna
    Et vit la fleur
    Elle était tellement belle
    Qu’il voulut la prendre
    Mais malheureusement elle était venimeuse
    Il la prit
    Un peut plus tard
    On l’avait ramené sur la Terre
    Réveiller
    Tout le monde le regarda
    Et pour identifier la cause
    De cet évanouissement
    Un médecin lui fit une piqure
    Soudain sa vision diminua
    Le génome indiqua
    Qu’il avait la maladie de mentir
    Puis le capteur indiqua qu’elle était compatible
    A la maladie de se réjouir
    Les gens pleuraient pour ce malheureux bonhomme
    Il se leva et cria :
    J’ai plus le vertige.
    Mais les autres savaient,
    Que ce n’était pas vrai.
    Faïza, 6°, Mtangamouji, Mayotte

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